NAISSANCE DU PROJET

Une expérience, une tentative

La Microferme de la Renaissance est née en 2021, dans une contrée haut-savoyarde du bassin lémanique. Face à un besoin de se rapprocher de l’autonomie pour faire face au monde de demain, recréer une sécurité alimentaire, déconstruire l’hégémonie du système agricole industriel, incohérent et inconscient face à un impératif écologique plus qu’urgent, face à l’extinction massive de la biodiversité, et contre le (sur)productivisme et la monoculture, nous voulons redonner une image à une agriculture dite paysanne, naturelle, durable et vivante.

« Un sol sain est un sol vivant »

MÉTHODE DE TRAVAIL

Microferme = petite surface

Des techniques ont peu à peu vu le jour depuis plusieurs années, comme celle du Maraîchage bio(logiquement)-intensif et du Maraîchage Sol Vivant (MSV) qui prennent racine auprès des principes et pratiques d’agroécologie que nous suivons.

A travers nos choix dans la méthode de travail, notre objectif est d’améliorer et de rendre durable l’agriculture à petite échelle, grâce à la solidarité que veut ce mouvement riche de sens, et par la philosophie permaculturelle que nous pensons être la plus à même de répondre aux besoins environnementaux. Cela en offrant une productivité autant voir plus riche que le système conventionnel actuel, qui est lui à bout de souffle et épuise nos sols ainsi que la biodiversité dans son intégralité.

Depuis 2024, nous travaillons en collaboration avec Ludovic de « La Paysannerie », maraîcher sur Reignier. Nos deux fermes sont complémentaires tant par l’aspect matériel, que par nos compétences ou encore par notre éthique et vision du métier. Nous partageons les mêmes valeurs, un même but commun et une même envie de cultiver tout en préservant le vivant.

NOS PRINCIPES

Respect du vivant

Prenant source auprès de la vision de l’Agriculture Paysanne, voici les principes et engagements que nous souhaitons faire valoir :

- Respecter la nature, la biodiversité

- Utiliser des semences paysannes, biologiques, anciennes et se fournir chez des producteurs de plants biologiques.

- Viser une grande diversité d’espèces cultivées afin de prévenir les maladies, virus, épidémies, ravageurs, qui pourraient être fatal-e-s dans le cadre de monoculture, afin aussi ne pas dépendre de produits chimiques nocifs pour la biodiversité en général

- Cultiver des produits à grande qualité nutritive, gustative, sans intrants chimiques

- Valoriser les ressources abondantes et économiser les ressources rares, les énergies fossiles

- Le partage équitable des productions dans le cadre des contrats annuels

- La solidarité entre les différents acteurs ruraux et locaux afin de créer des partenariats

- Être transparent dans les actes d’achat, de production, de transformation et de vente des produits agricoles

« Pour des paysans nombreu.x.ses dans des campagnes vivantes »

POURQUOI ?

C'est vrai ça, pourquoi ?

- Une meilleure santé environnementale (des végétaux, des minéraux, des animaux et micro-organismes),

- Une meilleure santé physique (du corps),

- Une meilleure santé mentale (reconnexion la terre, la nature et les animaux),

- Une cohérence face à l’écocide et les enjeux climatiques de notre époque qui font rage.

Nous privilégions le retour à un mode de commercialisation simple, au plus proche du producteur, de sa commune, de celle voisine, sans intermédiaires, sans utilisation inconsciente et démesurée d’énergies fossiles, sans marchés industriels, afin de garantir un revenu juste pour une agriculture saine, pérenne, la plus autonome, qui ne dépendant pas d’un modèle basé sur des contraintes d’intensification de production et de surconsommation, allant à l’encontre de notre vision et de nos valeurs.

L’échange direct entre consommateur et producteur est très important pour communiquer et ainsi adapter et améliorer la production.

Les charges, après investissements du matériel nécessaire, seront revues à la baisse de par le travail manuel et grâce à une énergie sale quasi-inexistante.

Notre modèle ne laisse pas de place aux produits de synthèse, insecticides, engrais chimiques ou pesticides et aux frais (tant financiers que biologiques) qui en découlent.

C’est aussi une agriculture sans OGM.

Nous pensons pouvoir reprendre en main notre agriculture, et permettre au plus grand nombre de se nourrir sainement.

Ainsi nous espérons créer un jour un système de production le plus résilient et autonome possible, dans ces cycles et dans les valeurs fondamentales qu’il représente. Cette possible autonomie repose aussi et énormément sur le partenariat, et donc la complémentarité des acteurs locaux de la région et/ou du département en question.

Nous espérons un jour pouvoir léguer aux générations futures (et actuelles !) des sols vivants et fertiles, et des enseignements sur les erreurs que nous avons pu faire dans les modèles productivistes.